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Case File

The slippery case of Palm Oil

Shining the light on the controversial palm oil industry, should we boycott it ?

Partie 1: La pollution par les microfibres

Understand | Environment | Agriculture

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Reading time: 7 minutes

Text and research by Anne-Marie Asselin

Published December 2018

Changement de saison rime avec nouvelles collections de vêtements et magasinage. C’est une bonne occasion pour jaser de l’impact de la mode, surtout avec la saison plus fraîche qui s’installe et le changement vestimentaire qui s’impose. Les vêtements ont une incidence majeure sur l’environnement et on l’oublie souvent. Voici un dossier vulgarisé dans le but de vous aiguiller et vous aider à mieux comprendre l’impact de nos garde-robes sur les cours d’eau et l’océan, mais surtout, comment intégrer de meilleures habitudes au quotidien.

In video

Understand the controversy around palm oil in brief.

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Canada | 2018 | 3 min 07 
Language : ENG | Sub-titles : FR​

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Production: The Blue Organization

Photography : Guillaume Shea Blais

« Oil palm is one of the world’s most rapidly increasing crops and is a major contributor to tropical deforestation worldwide. »

 

 

Forests, soil, oceans, and the atmosphere store important amounts of carbon. Carbon-based compounds reside in all living organisms as a result of expanding organic matter. Thus, forests worldwide are considered the largest stores of carbon, an element housed within plants, animals, roots, and soil.


Imagine a pristine forest, innately varied and rich. Tropical forests are one of the most diverse natural systems on the planet. They hold large amounts of carbon in their living organisms. Furthermore, humans around the globe rely on this ecosystem for their livelihoods.

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When a forest is cleared, the carbon housed in its organic matter vanishes, destroying a once complex interconnected system. This is known as deforestation or clear cutting.The clearing of natural forests occurs daily, worldwide.

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How do we physically clear a forest?

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Most natural tropical forests are currently cleared by man by setting forest fires, a method called slash-and-burn. In setting fire to significant portions of forest cover,  the heat slowly consumes all living things into ashes from large and small trees, animals, insects, fungus, peat soil ... absolutely everything. As a result, the process of burning releases smoke, carbon dioxide and other greenhouse gases (GHGs) into the atmosphere, contributing greatly to global warming. As consequential segments of natural green land are consumed by flames to make room for new cultivable lands, vast quantities of carbon are released into the atmosphere, warming the planet even further. The clearing of forests through slash-and-burn technique is currently occurring daily.  

 

Agriculture has been one of the major drivers for the clearing of intact forests across the globe. Forests are primarily composed of photosynthetic organisms, such as plants and trees. Photosynthetic matter is crucial to the air we breathe. Contrary to our metabolism, plants and trees absorb Carbon dioxide within the atmosphere and emit oxygen as a metabolized product. Preserving forests is vital to our existence because in keeping carbon stores intact, we ensure the constant flow of oxygen into the atmosphere, that is to say, the air we breathe! They truly are the lungs of the earth.

 

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La source: le lavage des vêtements faits à partir de matières synthétiques

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Dans le textile, la fibre synthétique est une fibre (ou un fil) produite à partir de matières dites synthétiques. Une matière synthétique provient presque exclusivement d'hydrocarbures, c’est en fait une fibre plastique. La première fibre plastique commercialisée est le nylon, en 1938. Depuis, de nombreux tissus synthétiques sont apparus et forment la majorité des fibres utilisées dans l’industrie de la mode.

« Près de 60 % des fibres textiles sont des fibres synthétiques. » 

Le polyester fait partie intégrante de notre quotidien. Pensez-y, vêtements d'entraînements, sous-vêtements, manteaux, maillots de bain, chandails chauds comme le polar, etc. Tous sont faits à partir de fibres synthétiques.

 

Et plus vous les lavez, plus vous contribuez à un problème d'envergure.

Liste des matières synthétiques que vous pouvez trouver sur les étiquettes:

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  • polyamide (nylon)

  • polyestère

  • polyacrylique (acrylique)

  • modacrylique

  • polyuréthanne (PET)

  • polypropylène

  • chlorofibres

  • elastane ( lycra, spandex)

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Lorsque le consommateur lave son vêtement fait à partir de matières synthétiques, des microparticules de plastique se libèrent dans l’eau de la laveuse, et ce, à chaque lavage. Les microfibres sont des microplastiques (des particules de plastique inférieures à 5mm) les plus présents dans nos océans.

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Ces microparticules se retrouvent alors dans les usines d’épuration des eaux. Sachant que la moitié de la population mondiale réside à moins de 100km de la côte, ces microparticules ont alors un fort potentiel d’entrée dans le milieu marin via ces systèmes d’eaux usées (Moore 2008; Thompson 2006) pour terminer leur chemin dans les cours d’eau, l’océan et les organismes vivants.

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Chaque année au Canada et aux États-Unis, 880 tonnes de microfibres sont rejetées dans les cours d'eau et l’océan. C’est énorme! De plus, les microfibres et les microplastiques absorbent des polluants comme des aimants. Ces molécules sont souvent chargées de fortes concentrations de métaux lourds, pesticides et autres autres produits chimiques toxiques. Ces microplastiques ont la capacité de poursuivre leur chemin dans la chaîne alimentaire et de se concentrer dans les tissus des espèces marines et de leurs prédateurs... notamment l'être humain.

 

« C’est une chose de nettoyer les océans des détritus visibles, par exemple le plastique à usage unique. Mais il n’y a pas encore de solutions miracles pour nettoyer\filtrer les microplastiques », nous explique Geneviève Tremblay, océanographe et cofondatrice de Moov Activewear.

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Some argue that mature palm oil plantations are in essence preventing the problem by achieving photosynthesis, since palm trees are plants. They also reflect light more thoroughly because they are composed of tight rows of large trees, in comparison to alternative crops. Many believe a palm oil plantation is in fact a photosynthetic forest itself. It is partly true that a palm plantation is green, provides oxygen and purifies the air. However, deforestation accounts for 12% of global emissions and contributes significantly to GHGs emissions, making the industry the third greatest global contributor to climate change. Before a palm plantation becomes mature, five years of heat accumulating in open soil need to be accounted for, without mentioning these crops are a lot less biodiverse compared to their natural rivals.

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The continuous expansion of agriculture is currently the greatest threat to biodiversity
(Tilman et al. 2001)

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Oil palm is the primary motive for the clearance of intact forests to this day, around the tropical belt, worldwide. Palm oil Elaeis guineensis is grown across more than 13.5 million ha of tropical, high-rainfall, low-lying area, a zone naturally occupied by moist tropical forest, the most biologically diverse terrestrial ecosystem on Earth (Millenium Ecosystem Assessment, 2005).

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What does the loss of biodiversity have to do with climate change and the economy ? And why is it so important for biodiversity to thrive?

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« At least 40 percent of the world’s economy and 80 percent of the needs of the poor are derived from biological resources. In addition, the richer the diversity of life, the greater the opportunity for medical discoveries, economic development, and adaptive responses to such new challenges as climate change. »
- Convention on biological diversity, UN.

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« It has further been proven that biodiversity boosts ecosystem productivity where each species, no matter how small, have an important role to play collectively for the ecosystem balance. For example, a larger number of plant species means a greater variety of crops. Greater species diversity ensures natural sustainability for all life forms. »
- globalissues.org

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Alors que pouvons-nous faire? 

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Une façon simple de diminuer cette pollution plastique par les microfibres est de moins laver ses vêtements synthétiques et de laver à l’eau froide. Choisir des fibres naturelles est aussi une solution simple, quoi qu’un peu complexe quand il est question de choisir des vêtements performants pour le sport par exemple. Vous pouvez regarder pour des fibres biodégradables et dépourvu de plastique comme le lin, le chanvre, le lyocell, etc.

 

Le mot d’ordre dans ce cas est d’acheter moins, mieux et local. 

 

Mais la nécessité de changements fondamentaux dans le modèle commercial mondial de la mode presse. D’une part, un ralentissement de la production et l'introduction de pratiques durables tout au long de la chaîne d'approvisionnement sont nécessaires de la part des entreprises. D’autre part, un changement de comportement des consommateurs s’impose. Ces changements soulignent la transition vers la mode « lente », aussi connue sous le nom de «slow fashion», en minimisant et en atténuant les impacts environnementaux négatifs, afin d'améliorer la durabilité à long terme de la chaîne d'approvisionnement de la mode.

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Parce que oui, diminuer sa consommation vestimentaire et augmenter la durée de vie des vêtements a un impact considérable sur l’environnement, et ça, tout le monde peut y participer! 

 

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Voilà pour la partie 1.

La suite, dans une semaine, où l’on abordera la surconsommation et le cycle de vie de nos vêtements!

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References

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  1. Basiron Y. (2007). "Palm Oil production through sustainable plantations", European Journal of Lipid Science Technology 109, 289-295. 

  2. Clay, J. (2004). "World Agriculture and the Environment: A Commodity by-Commodity Guide to Impacts and Practices", Island Press.

  3. Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (FR) (2005). "Current state and trends assessment", Washington D.C., Island Press.

  4. La convention sur la diversité biologique, "les savoirs locaux au cœur des débats internationaux", B. Roussel, (2003). Synthèse, n° 02, Institut du développement durable et des relations internationales.

  5. Fitzherbert E.B. et al. (2008). "How will oil palm expansion affect biodiversity?", Trends in Ecology and Evolution 23:10, 538-545.

  6. Thomas, C.D. et al. (2004). "Extinction risk from climate change"Nature 427, 145–148.

  7. Tilman, D. et al. (2001). "Forecasting agriculturally driven global environmental change"Science 292, 281–284.

  8. Essington T.E., Sanchirico J.N., Baskett M.L. (2018). "Value of ecosystem-based management", Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAs), 115 (7) 1658-1663.

  1. Boucher, J. & Friot, D. Primary Microplastics in the Oceans: a Global Evaluation of Sources. IUCN, Gland, Switzerland (2017)

  2. United Nations Climate Change. UN helps fashion industry shift to low carbon. unfccc.int https://unfccc.int/news/un-helps-fashion-industry-shift-to-low-carbon (2018).

  3. Niinimäki, K., Peters, G., Dahlbo, H. et al. The environmental price of fast fashion. Nat Rev Earth Environ 1, 189–200 (2020). https://doi.org/10.1038/s43017-020-0039-9

  4. EPirc, U., Vidmar, M., Mozer, A. et al. (2016) Emissions of microplastic fibers from microfiber fleece during domestic washing. Environ Sci Pollut Res,  23: 22206.

  5. WWF, Rapport sur l'habillement et les textiles. https://www.wwf.ch/fr/nos-objectifs/wwf-rapport-sur-lindustrie-de-lhabillement-et-des-textiles

  6. Moore J. (2008), Synthetic polymers in the marine environment: A rapidly increasing, long-term threat, Environmental Research, Volume 108, Issue 2, p. 131-139.

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